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142 DOCUMENTS.
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une selle, deux échelles, une sarpillière * et des enveloppes, le tout serrant à la boutique, prisé letout ensemble àla somme de., xxiiii*.
Du vingt-unième dudit mois de janvier audit an mil six cent trente-trois, en continuant par lesdits notaires soussignés la confection du présent inventaire, à la requête et présence desdits Poquelin et de Cressé, se sont avec eux transportés au village de Saint-Ouen', en une maison2 appartenant audit de Cressé et en laquelle, en une des chambres d'icelle, sont les meubles qui ensuivent appartenant à la communauté d'entre ledit Poquelin et ladite défunte, sa femme, et ont été prisés par ledit Rozon, sergent, aux sommes de deniers ci-après déclarées :
Item. Une paire, de chenets de fer, garnis chacun d'une pomme de cuivre, et deux grilles de fer, le tout prisé ensemble. ..... 1».
Item. Un bois de table à châssis, de bois de noyer, un tapis dessus tel quel, deux petites chaires garnies de serge et trois escabeaux ployans, garnis de damas jaune, et un vase, carré, prisé le tout ensemble à la somma de.....................xviii1*.
Item. Un lit à hauts piliers, de bois de chêne, garni de son enfonçure et paillasse, un matelas tout de futaine, un traversin de coutil, une couverture jaune, un lit et pentes, les rideaux de camelot jaune et les pentes de broderie ; un bois de Ht à sangle garni d'un matelas de toile et futaine, un traversin et une couverture blanche, un pot de chambre et une paire de verges, six boules de buis et deux petits tableaux, prisé le tout ensemble à la somme de.....lxx1*.
Item. Un coffre dans lequel se sont trouvés savoir : deux draps de toile de chanvre, une nappe de Unet douze serviettes de lin, deux paires
1. Sarpillière, grosse toile que les marchands laissent pendre des auvents de leurs boutiques pour dérober la plus grande partie de la lumière. (Furetière.)
2. Un accord passé le 1er août 1631, entre Antoine de Loménie, conseiller d'État, secrétaire des commandements du Roi, et Louis de Cressé, fixé à peu près la position de cette maison. Il est dit dans cet acte a que le mur que ledit sieur de Loménie a fait bâtir à ses dépens et sur son fonds, faisant la séparation de toute la ferme, cour et clos qu'il a au village de Saint-Ouen près Saint-Denis, d'avec la cour, étables et jardin dudit Cressé, lequel mur aboutit par un bout à la grande rue dudit Saint-Ouen, et par l'autre bout aux héritages'de Mercier, bourgeois et maître tailleur à Paris, sera et demeurera toujours commun et mitoyen. » (Minutes de Jfe Durant.)
.Après la mort de Louis de Cressé, arrivée en 1638, les enfants mineurs de Jean Poquelin et de Marie Cressé, héritèrent du quart de la propriété de Saint-Ouen. En 1641, Jean Poquelin et les autres héritiers de Louis de Cressé vendirent cette maison à Laurent Regnault, procureur au Châtelet de Paris; la somrne revenant aux mineurs Poquelin pour leur quart de propriété est de six mille livres, et quatre cents livres pour le pot de vin. (Archives de l'Empire. Minutes du Châtelet. Y 3909, et Minutes de M* Tur» quet.)
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